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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 15:23
actualité Madlen Herrström...2016
juillet - août 2015
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juillet - août 2015
juillet - août 2015

juillet - août 2015

«  Mirages « 

 

 

 

 

 

L'instable est une boule sous nos pieds qui ne cesse de tourner. C'est très perturbant, à dire vrai, d'envisager qu'il nous faudra dépenser chaque jour bien des énergies pour se tenir debout.

 

On se lève le matin pour résoudre un mystère, frottant nos yeux bien fort afin de les soustraire aux opacités de la nuit. On se lève le matin, aveuglé comme un nouveau-né qui saurait déjà que crier ne vaut rien, enfin rien, là où le cri ne ressemble qu'au cri.

 

Pendant ce temps, le mystère, lui, profite de nos évanouissements pour prendre le large, se dissimuler bien au-delà du devant de nos yeux.

 

Il nous faudra marcher, alors, nous marchons.Il nous faudra accepter, ou néanmoins admettre, que les murs nous traversent et l'on revêt, tout le long du jour, des habits de poussières fines.

 

Aussi, pour rendre la marche meilleure, il nous faudra se déshabituer de l'objet, se délester de l'inutile et ne garder en mémoire que les contours de son ombre. Le plan, c'est le devant soi. La boussole, l'au-dessus.

 

A peine avons nous touché le premier horizon, le mystère se fait connaître, annonce ses méandres et donne une nouvelle ligne. Il ne s'agit plus, là, de voir, mais de percevoir, de vaincre l'instable par le rythme.

 

Nous avançons, illusionnés de toute part comme nous traverserions un tableau de Tal Coat. Les transparences du milieu dans lesquelles plonger, à présent, n'est pas vain. Goûter la vague primitive, c'est déjà entrevoir le mystère.

 

La marche est une torture dont, seul, l'esprit s'accommode. L'épuisement des sens corporels lui donne ainsi plus d'espace encore pour se répandre. La perception de la lumière se fait, alors, plus subtile.

 

Nous avançons, désormais, dans la mouvance du rayonnement, allant à l'essentiel, guidés de troubles, apparitions-disparitions et mirages. L'instable, lui-même, semble s'être rompu, dégagé de toute hésitation.

Plus nous marchons, plus le corps crie son vouloir d'arriver. Mais l'esprit, lui, ne dicte que son désir de partir, si peu de l'espace qu'on lui concéderait, comme quand nous traversons un tableau de Herrström.

 

 

 

Olivier Marquet

 

Saint-Hippolyte, juin 2013

 

saint-hippolyte

C'est un travail de photographies, de tirages monotypes à la presse ou à la cuillère, et des dessins. Tout en noir et blanc, axé sur le double, la transparence, le décalage, la répétition, la symétrie. C'est un travail sur le paysage et quelques idées autour des phénomènes optiques et de la vision, précise Madlen Herrstrôm. Pour la quatrième fois, cette jeune Suédoise, qui vit depuis sa naissance en France, expose à la Métisse d'argile. Des études aux Beaux-Arts d'Aix-en-Provence, Paris, New York, en Suède… « La diversité des cultures, ça ouvre des perspectives », aime-t-elle répéter. Parcourant le monde pour étudier, elle le parcourt aussi pour exposer : Suède, Chine, Belgique, Maroc, Bulgarie… Sans oublier Paris, Tours et Saint-Hippolyte ! Ces œuvres sont basées sur une recherche autour des découpages et des tamponnages, des pliages, des contournements de formes, et de la ligne. « C'est le paysage en tant qu'image qui me hante. Je vais dans plusieurs directions à la fois très naturellement, et c'est dans ces conditions que je crée et que j'avance, avec mes doutes mais aussi mon fil rouge ». Dans les photos, elle redessine les lignes ou inscrit un mot ou une phrase. Elle gratte, elle efface. Elle travaille ses gravures monotypes soit sur du bois très souple, du balsa, afin d'y dessiner et d'obtenir quelque chose qui se rapproche d'une pointe sèche ; ou bien elle découpe des morceaux de bois, de carton ou autre, avec lesquels elle compose ensuite ou bien qu'elle utilise seuls, tels un tampon. « Mes dessins blancs sur calque sont des lignes de paysages superposés et décalés comprenant un dessin à l'envers et à l'endroit du papier, afin d'obtenir une sensation de fluidité dans la vision telle que je la ressens durant mes marches dans la montagne, élément déclencheur de ce travail paysager ».Ses dessins noirs sont, quant à eux, plus statiques. « Le noir velours enveloppe et complète mon idée de « positif-négatif » face aux calques blancs. » Toutes les œuvres présentées, sauf trois élaborées en Chine, ont été spécialement pensées et créées pour être présentées dans la galerie d'Olivier Marquet. La Métisse d'Argile, rue du Château, Saint-Hippolyte. Ouvert jusqu'au 30 juin, du vendredi au lundi, de 15 h à 19 h. Courriel : lametisse@orange.fr tél. 09.66.85.60.67.

Accédez à l'intégralité de cet article sur www.lanouvellerepublique.fr

 

 

 

 

 

madlen-invit-1.jpg

 

 

 

 

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actualité Madlen Herrström...2016
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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 21:44
 Actualité Guillaume Beaugé...
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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 00:30
Bonne année 2016...

...

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 06:44
Ternissage de l'exposition "Cabanes"
Ternissage de l'exposition "Cabanes"
Ternissage de l'exposition "Cabanes"

Ternissage de l'exposition "Cabanes"

Automne 2015... "Cabanes"
Automne 2015... "Cabanes"
Automne 2015... "Cabanes"

Depuis le début de l'année, Olivier Marquet a choisi de présenter ensemble deux ou trois artistes. « Une exposition collective, comprenant des créations issues d'aspirations aussi différentes dont savent se nourrir les trois plasticiens actuellement présentés, est un exercice des plus compliqués », souligne-t-il. Ils ne connaissaient pas leurs œuvres, comme les autres peintres venus précédemment. Sans collaborer, il fallait qu'ils cohabitent dans le même espace. Si Linda Bocquel (Angers) et Christophe Lalanne (Tours) ont suivi les cours des Beaux-Arts, Claire Combelle (Valençay) est totalement autodidacte.
Au-delà de leurs parcours, de leurs recherches différentes, un mot les a réunis : « Cabanes ». Un univers clos ou ouvert, comme celui d'un abri rustique, en pleine nature, ou dans un coin du jardin qui protège ou permet de s'échapper, de s'enfermer ou de s'ouvrir au monde… « Mon travail des cabanes et des marcheurs s'intègre dans ce lieu, à la Métisse d'argile : un couloir en pierre, des murs peints à la chaux, des poutres. Le couloir est large. Dans ce couloir, un trou… de grandes fenêtres pour la lumière et les transparences », explique Christophe Lalanne. Ses marcheurs se déclinent en monochrome, à l'encre de Chine, allant s'en doute, comme lui, vers les autres ou vers l'un des abris qu'il a érigés dans ce lieu. « Depuis deux ans environ, j'œuvre dans cet espace de la " Chambre ", un mot que j'ai emprunté au texte féministe " A Room of one's own " de Virginia Woolf. " Chambre " est un abri, un refuge, une retraite, un lieu de création, de solitude et de liberté. C'est un lieu primordial, essentiel à l'écriture de soi. Il est constitué à partir de tissus et d'éléments végétaux, expression de ma féminité et d'un profond attachement à la nature ». En travaillant avec Christophe Lalanne, Claire Combelle a dérivé du mot « chambre » vers celui de « cabane ». Elle aussi construisait déjà des sortes de cabanes. La « chambre » était un espace clos, domestique et protecteur, et aller vers le mot « cabane », pour Claire, c'était accepter d'évoluer vers plus de désordre et de liberté. Mais elle ne délaisse pas totalement les tissus, pièces maîtresses de ses précédentes créations, et les mêle à la nature, les fleurs… Pour Linda Bosquel, les tissus, la couture, « l'habiter », le vêtement, « La féminité, le corps, la sexualité, l'intime sont autant de thèmes que j'affectionne quand je crée, jouant avec les sensations d'attirance et de répulsion. Cheveux et tissus donnent tantôt forme à des corps, tantôt au vide à travers d'étranges installations. Et s'il ne fallait garder qu'un seul mot, je garderais le mot sensation. » Pour Olivier Marquet, « C'est une exposition qui peut, à première vue, paraître difficile à lire. Il faut souhaiter que le public se déplace pour voir Cabanes et jouer son rôle critique pleinement afin d'alimenter le débat posé ici sur l'intérêt de l'exposition collective ».
Exposition « Cabanes » jusqu'au 20 décembre, à La Métisse d'argile, place de l'Église, Saint-Hippolyte. Entrée libre du vendredi au lundi de 15 h à 19 h ou sur rendez-vous. Courriel : lametisse@orange.fr. Tél. 09.66.85.60.67.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 23:25
Charles Hair...
Ternissage

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exposition
exposition

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 01:51
Yveline Bouquard présente "SHAKKEI"...printemps 2015
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 01:58
"La réserve revisitée"...mars-avril 2015
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réouverture 2015...
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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 05:37
Fermeture annuelle...
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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 14:15
actualité Pierre Cousin...
actualité Pierre Cousin...
actualité Pierre Cousin...

Nichée dans le Sud lochois, La Métisse d’argile fait référence parmi les galeries d’art françaises. Retour sur une aventure de deux décennies.
Au premier abord, rien ne pouvait laisser penser qu'Olivier Marquet, éducateur sportif à Tours, se lancerait un jour dans le domaine de l'art. Pourtant, déjà rue Colbert, dans les cafés, notamment au « Bergerac », devant son thé à la menthe, il passait des heures à discuter aussi bien avec des sportifs que des écrivains, des peintres… « J'ai eu envie de montrer le travail de ces artistes. Mais comme je n'aime pas " l'esprit galerie ", j'ai voulu créer un espace de rencontre, qui permet de sensibiliser à l'art contemporain les personnes qui ne l'ont pas encore découvert, ou les amateurs. » Cent artistes en 20 ans Originaire du Sud lochois auquel il est très attaché, c'est donc là qu'il a voulu s'installer. Cette vieille maison, à plusieurs étages, en face de l'église, à Saint-Hippolyte, découverte par hasard, lui a paru de suite le lieu idéal pour une telle aventure. Une véritable aventure, car quelle idée de s'installer loin de la ville, dans la Touraine profonde ! Le 21 juin 1994, Geneviève et André Besse (peintres), Arlette et Jean Doussal (céramique et sculpture), Bernard et Jacqueline Courcoul (céramiste) et Xavier Rémon-Beauvais (orfèvre), tous des amis, présentent pendant quelques mois leurs créations dans les deux pièces du rez-de-chaussée. Le bouche à oreille fonctionne aussitôt. L'espace d'exposition est agrandi avec, à l'étage, trois salles supplémentaires, elles aussi aux murs enduits de chaux. Chaque année, de mars à décembre, pendant environ deux mois chacun, il reçoit cinq artistes, soit plus d'une centaine en 20 ans. Peintres abstraits ou figuratifs, céramistes, graveurs, photographes… des cultures très diverses venues du Japon, Suède, Chine, Russie, Corée. Un véritable métissage, comme il l'a souhaité. Et la renommée de « l'espace » dépasse peu à peu les limites du département, de la région. Plus de 20 % de visiteurs viennent maintenant de la région parisienne. Dans un hors-série consacré aux galeries, le magazine d'art Artension, en 2012, a retenu la Métisse d'argile parmi les 513 galeries d'art qui comptent dans le pays, dont 500 sont dans la capitale ou la périphérie ! Exposition « Clairière » de Pierre Cousin à La Métisse d'argile jusqu'au 21 décembre, du vendredi au lundi, de 15 h à 19 h. Tél. 06.66.85.60.67. à suivre > Jusqu'au 21 décembre. Exposition « Clairières », de Pierre Cousin. « Cette dernière exposition de l'année résume tout ce que j'ai aimé présenter : la recherche, la sincérité, la diversité, le côté humain de la démarche d'un artiste », indique Olivier Marquet. > 2015. « Je préfère un seul artiste ou des artistes qui travaillent sur le même projet », conclut Olivier Marquet. En mars 2015, il accueillera trois artistes pour une installation commune : Claire Combelles, Christophe Lalanne, Linda Gri. NR de Loches 16/11/2014

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